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Le patrimoine naturel

Marseille est la deuxième ville de France par sa population (plus de 800 000 habitants) et la sixième plus grande commune de métropole par sa superficie. Elle s'étend sur plus de 24 000 hectares, soit deux fois et demi la superficie de Paris.

La nature y est partout présente : dans les parcs et jardins, les espaces naturels, sur le littoral, au coin des rues végétalisées, dans les jardins collectifs, jusque dans la moindre friche urbaine qui recèle bien des trésors de biodiversité !

 

Un patrimoine naturel unique

Sur les 10 000 hectares de nature protégée que compte le territoire marseillais, on recense 1 000 hectares d’espaces verts urbains et 9 000 hectares d’espaces naturels, situés en périphérie de la ville.

Marseille est bordée par la Nerthe au nord-ouest, l’Étoile au nord, le Garlaban au nord-est, Saint-Cyr et Carpiagne à l'est et les Calanques au sud, sans oublier les îles du Frioul à l’ouest et l’archipel de Riou au large des Calanques.

Les espaces naturels périurbains marseillais recèlent une biodiversité insoupçonnée. Une cinquantaine de plantes rares et une vingtaine d’espèces protégées sont ainsi présentes dans les massifs du littoral marseillais ou sur les îles. Il en va de même pour la faune : 62 espèces d’insectes reconnus “remarquables” y vivent ainsi que 18 espèces de reptiles et amphibiens protégés, et des oiseaux comme l’aigle de Bonelli, le hibou grand-duc ou les oiseaux marins pélagiques…

Dès les années 70, l’idée d’un Parc national destiné à protéger le massif des Calanques et sa biodiversité exceptionnelle a germé chez les défenseurs du site. Le Parc national des Calanques a été créé le 18 avril 2012 par décret.
Il est ainsi devenu le 10e parc national français et le 1er parc péri-urbain d’Europe comptant 85% de surface marine.

 

Marseille est, à plus d'un titre, une ville de paradoxes

Près de 15 000 hectares du territoire communal sont urbanisés.
Si au centre-ville, la densité de population peut atteindre 10 000 habitants / km², certaines zones, à l’extrême périphérie de la commune, sont, elles, totalement inhabitées.