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Foire aux questions

Qu'est-ce qu'un parc national ?

Un parc national est un outil mis à disposition des élus, habitants et usagers pour un développement raisonné autour d’un projet de territoire basé sur la protection d’espaces naturels exceptionnels (les "coeurs").
L’objectif premier étant la conservation, pour les générations futures, des identités naturelles, paysagères et culturelles des territoires choisis pour leur caractère exceptionnel.
La création du Parc national des Calanques figure ainsi au titre des engagements nationaux du Grenelle de l’environnement. Les compétences de l'établissement public et le processus de création sont clairement définis par le code de l’environnement.
Chacun s’accorde à reconnaître à la fois le caractère exceptionnel des espaces terrestres et marins qui entourent nos villes et villages et leur fragilité, et parfois leur dégradation. Pour que les générations actuelles et futures puissent toujours en profiter, il convient d’agir dès maintenant.
Un parc national a pour mission de protéger les paysages, la biodiversité et le patrimoine culturel tout en soutenant des activités économiques respectueuses de l’environnement, qu’elles soient traditionnelles ou innovantes.
La création du Parc national des Calanques répond au constat partagé du manque d’un outil de protection et de coordination global à l’échelle d’un territoire suffisamment cohérent pour que cette protection ait un sens (et ainsi éviter, entre autres, les reports de fréquentation incontrôlés).
Il s’agit pour le parc national de faire des espaces proposés en coeur, des sites privilégiés de reconnaissance universelle de nos richesses et de notre identité provençale.
Une réserve naturelle s’applique généralement à des sites où l’homme intervient peu, leurs moyens sont généralement faibles. Un parc naturel régional est adapté à des territoires à caractère rural et n’a pas pour mission première la protection des milieux, même si c’est une composante forte de son action.
Le Parc national apporte une véritable protection juridique de la nature et garantit des moyens humains et financiers supérieurs.

 

Le label "Parc national" ne va-t-il pas attirer encore plus de visiteurs dans des sites déjà surfréquentés ?

Un parc national bénéficie d'un label reconnu internationalement : c’est sans conteste un gage d’attractivité supplémentaire pour les territoires concernés et à ce titre, on ne peut que se réjouir des retombées économiques qu’ils peuvent en retirer.
Cependant, c’est également un facteur d’exigence et d’exemplarité pour qu’en aucune façon, les espaces du parc et leurs habitants ne pâtissent de cette attractivité : c’est là tout le défi. Les gestionnaires doivent à la fois s’inspirer de près de cinquante années d’expériences des parcs français et inventer de nouvelles méthodes de gestion adaptées aux "parcs nationaux de nouvelle génération" périurbains.


 

À présent que le Parc national est créé, puis-je continuer à accéder aux territoires concernés ?

Bien entendu. Le Parc national des Calanques est un poumon vert aux portes de Marseille à disposition des Marseillais et des visiteurs. Toutefois, comme tout parc national, l'accès y est règlementé de façon très précise :

Par ailleurs, du 1er juin au 30 septembre - en raison du risque d'incendies - l'accès au massif des Calanques est réglementé par arrêté préfectoral. En fonction des données météo (vent, sécheresse...), les conditions d'accès varient d'un jour à l'autre. 

 

Y a-t-il des interdictions dans le parc ? 

En coeur de parc, certains usages sont interdits par la loi : les activités industrielles, les activités minières, la construction de lignes électriques ou téléphoniques aériennes nouvelles, la publicité, le dépôt de déchets, l’usage du feu (sauf dans les lieux prévus à cet effet).
La loi offre également la possibilité de mettre en place en coeur une réglementation spéciale pour toutes les activités qui ont un impact jugé négatif sur la biodiversité, le patrimoine culturel et les paysages : les travaux, avec des modalités variables selon les types de travaux, les atteintes aux espèces protégées, l’introduction d’espèces exotiques.
De même, les prises de vue et de son à but lucratif, la circulation et le stationnement dans des zones non prévues à cet effet, la chasse et la pêche, les atteintes au patrimoine naturel et géologique, les pollutions sonores et lumineuses font ou peuvent faire l'objet d'interdictions et/ou de restrictions. 
Le droit commun français est déjà très riche en termes de réglementations applicables aux espaces naturels, la réglementation du parc ne s’y ajoute qu’en cas de nécessité avérée, à l’issue des concertations en cours.
 

Quelles activités sportives peut-on encore pratiquer  ?

Tous les usages "doux" - de type randonnées pédestre, équestre, cyclisme, escalade... - ont vocation à être maintenus, voire favorisés, ou simplement mieux organisés dans le temps et l’espace.
Le conseil d’administration du parc national veille cependant à ce que les équilibres naturels ne soient pas perturbés ; certains sites ou certaines périodes sont donc ainsi privilégiés en fonction des objectifs de protections.
Certains aménagements (sentiers, accès, signalétique…) pourront être améliorés en liaison avec les gestionnaires publics (communes, département, ONF, etc.).