Histoire

À ce jour, la date de construction de l’immeuble est méconnue, cependant l’immeuble ne figure pas sur le plan cadastral de 1820. Sa construction est donc postérieure.

Cet immeuble correspond à une typologie dit de maison de ville « trois fenêtres » qui se développe à partir du XVIIIe siècle et se perfectionne au XIXe siècle, encouragée par le traité de l’architecte Victor Leroy en 1847. Cette typologie permet de construire sur une parcelle étroite. Ici, l’immeuble se compose de trois travées. La porte d’entrée ouvrant sur l’escalier qui dessert les deux étages se situe à droite de la façade principale. Cette dernière est sobre et seuls des bandeaux moulurés ponctuent chaque niveau d’élévation.

D’après les photos aériennes de 1923, la parcelle située à l’angle de la rue Sauveur Tobelem et de la rue Crinas se composait d’un immeuble occupant l’ouest de la parcelle, le reste étant occupée par une cour arborée à l’est. Cette cour était clôturée et accessible par un portail d’entrée à l’angle des deux rues. Un bâtiment en plain-pied occupait le fond de la cour au sud.

D’après l’arrêté municipal du 25 octobre 1962, les établissements Leautier dirigés par Madame Gerakis demeurant 44-48 rue Sauveur Tobelem sont autorisés à aménager un entrepôt de bois et de bureaux en rez-de-chaussée sur la propriété située à l’angle de la rue Sauveur Tobelem et de la rue Crinas. Cette construction concerne très certainement l’extension accolée à l’est de l’immeuble à trois fenêtres et formant toit-terrasse.

Entre 1974 et 1978, le propriétaire Robert Lafond déposera plusieurs demandes de permis de construire concernant le 61 et le 63 rue Sauveur Tobelem, Marseille 7e.

En 2002, l’immeuble est occupé par la société BigMat Arnaud S.A spécialisée dans les matériaux de construction.

En avril 2004, Bernard Lafond vend l’immeuble sis 61-63 rue Sauveur Tobelem à la Ville de Marseille.

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