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Sainte-Barbe : retour sur l'histoire de la patronne des soldats du feu

 

Tradition provençale, le semis de blé à la Sainte-Barbe est synonyme d'espérance et de prospérité. C'est aussi le jour où nous rendons hommage à nos pompiers et marins-pompiers. Retour sur l'histoire de cette coutume populaire que de nombreux Marseillaises et Marseillais célèbreront ce 4 décembre prochain.

 

Sainte-Barbe, patronne des pompiers et des marins-pompiers

Pourquoi Sainte-Barbe est-elle devenue la patronne des soldats du feu ? 

Les origines de cette fête remontent au IIIe siècle, en Orient. Barbara était une jeune fille d'une grande beauté. En dépit des nombreuses demandes en mariage qu'elle recevait, elle refusait inlassablement de se marier. Son père, Dioscore, décida alors qu'elle vivrait dans une tour, à l'abri des hommes. Mais un jour, le Christ lui apparut. Barbara décida alors de se convertir au christianisme, et fit percer une troisième fenêtre dans sa tour, symbolisant la Trinité. Son père, fou de rage, décida de la décapiter. Il fut alors immédiatement frappé par la foudre et réduit en poussière.

Depuis, de nombreuses professions, en rapport avec le feu ou la foudre, se sont placées sous la protection de la Sainte-Barbe, surnommée "la Sainte du feu".

 

L'occasion de célébrer nos soldats et marins du feu

Le Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille (BMPM) est une unité militaire, chère au cœur des habitants.

Elle a été créée au lendemain du dramatique incendie qui, le 28 octobre 1938, ravagea les Nouvelles-Galeries de la Canebière et causa la mort de 75 personnes.
Cas unique en France, cette unité de la Marine nationale est placée sous l’autorité directe d’un élu de la République, le Maire de Marseille.

Si 65% de ses activités concernent le secours aux blessés et malades sur la voie publique, le bataillon comprend aussi 7 sections opérationnelles spécialisées. Elles se composent de spécialistes formés et entraînés dans des domaines particuliers, comme les risques chimiques, la plongée subaquatique ou la lutte contre les pollutions marines.
 

 

Le blé de la Sainte-Barbe : une tradition provençale et solidaire

Le 4 décembre, dans de nombreuses familles provençales, on sème, dans trois petites coupelles tapissées de coton imbibé d'eau, des grains de blé afin de les faire germer.
Cette tradition remonte à l'Antiquité et est synonyme d'espérance et de prospérité : "Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn" ("Quand le blé va bien, tout va bien !" - Blé bien germé, c'est la prospérité pour toute l'année). 
Ces petites coupelles seront ensuite disposées sur la table de Noël au soir du 24 décembre, lors du Gros Souper.

Comme chaque année depuis près de trente ans, l'association "Le blé de l'espérance Maguy Roubaud" perpétue la tradition provençale. Dans les points-presse, les boulangeries et autres commerces, le public peut acheter un sachet de blé. Deux euros le sachet (mais vous pouvez donner plus) au profit des enfants hospitalisés. Les fonds récoltés, grâce à la vente des sachets, serviront à l'achat de matériel médical, pédagogique ou informatique pour les enfants atteints de maladies graves ou incurables, mais aussi pour les enfants atteints d'un handicap.

Vous pouvez également choisir de commander en ligne.

 

 

Crédit photo : Bataillon de marins-pompiers de la Ville de Marseille