Marseille, outre un patrimoine naturel unique, offre d’innombrables richesses. Son sol regorge encore de trésors insoupçonnés que des chantiers mettent au jour incidemment, témoignages de plus de 2600 ans d’histoire.

Outre ses richesses historiques, Marseille possède un patrimoine public conséquent avec près de 2 000 bâtiments publics, parmi lesquels 10 théâtres, un opéra, 14 musées, 9 bibliothèques, 73 églises, 16 cimetières, où l’on trouve d’innombrables tombes remarquables, mais aussi des écoles, des crèches, des centres aérés, des casernes des marins-pompiers, des bureaux municipaux de proximité, des Maisons pour tous…

Du Palais du Pharo au Château Borely, en passant par l’ancien hospice de la Vieille Charité ou le clocher des Accoules, unique vestige d’une église remaniée au XIIIè siècle, c'est tout le passé de la ville qui s'offre à nous.

Mais si le patrimoine culturel fait partie intégrante de la richesse des villes, à Marseille comme ailleurs il reste malheureusement trop méconnu. C’est dans cette perspective que travaillent les villes d’art et d’histoire, où Marseille oeuvre pour faire connaître les multiples facettes de son art de vivre et sa dimension historique, à l’initiative de l'Atelier du Patrimoine de la Ville.

A l’aube du troisième millénaire, et alors que se met en place l’Union pour la Méditerranée, Marseille, qui vient de fêter ses 2600 ans et d’être désignée ­Capitale Européenne de la Culture pour 2013, étend et réorganise son territoire dans la perspective culturelle euroméditerranéenne.

Entretien et maintenance du patrimoine

L'entretien, la maintenance et la rénovation de l'ensemble du patrimoine public et privé de la Ville de Marseille dépend de la Direction Générale de l’Architecture et des Bâtiments Communaux (DGACB).

Véritable direction technique municipale, la DGACB élabore des projets de création ou de réhabilitation d'équipements, ou en délègue la maîtrise d’œuvre, tout en assurant le suivi de ces opérations avec le concours de partenaires extérieurs.

Ainsi garantit-elle la pérennité des bâtiments publics municipaux, tout en assurant leur renouvellement et leur extension. En tenant compte des contraintes qui désormais s’imposent aux gestionnaires publics dans le domaine du développement durable et des économies d’énergie.

Dans ce souci, elle a procédé, en 2007, à une opération de thermographie de la plus grande partie du territoire urbanisé de la ville de Marseille.