Le Saumaty Crescent

Nom de l'entreprise

BATTESTI ASSOCIES

Nom et prénom

BATTESTI Jean Michel

Titre de la contribution

LE SAUMATY CRESCENT

À quelle thématique le projet répond-il ?

Refabriquer la ville

Une nouvelle cité radieuse

Résumé

Entre Saumaty et Mourepiane, le chemin du littoral (CD 568) forme une courbe de rayon 250 m, dévoilant un délaissé, un talus enherbé… classé au PLUi en UEb2, zone d’activité industrielle, logistique, bureaux… avec une servitude d’espaces verts protégés… à noter l’absence totale de couvert végétal… le talus est débroussaillé tous les ans… Le foncier appartient à la Ville, et à la Métropole. Habiter ce talus suppose une évolution du PLUi, ainsi que la volonté conjointe de la Ville et de la Métropole… En tout état de cause, ce terrain ne sera jamais utilisé pour l’industrie ni pour la logistique, quant aux bureaux, le parc existant se révéle aujourd’hui excédentaire. Le talus représente une surface de 20 000 m2 inexploitée… Une première approche permettrait le développement d’une surface de 30 000 m2 de logements et activités… de densité moyenne : 1,5/2 env. La densification raisonnée et maîtrisée ne passe-t-elle pas par le questionnement de sites considérés comme inconstructibles ?

Description

Il n’y a plus de terrain pour construire… De plus, on ne veut pas étaler la ville… Et enfin la loi ZAN vient d’être la victime émissaire des prédateurs fonciers… En clair, on ne peut pas ouvrir de nouveaux terrains à l’urbanisation, et ce qui est déjà urbanisé ne saurait être remanié, réaménagé, densifié… car cela gêne toujours… Les victimes collatérales que l’on n’entend pas, ce sont les emplois à pourvoir qui ne trouvent pas de salariés faute de pouvoir se loger, ce sont les enfants qui ne naissent pas car le papa et la maman n’ont pas pu faire leur nid dans un appartement, ce sont les étudiants qui après avoir été baladés par parcoursup ne trouvent pas à se loger et ainsi renoncent aux études… A part ça, tout va bien ! Notamment pour ceux qui sont bien logés ! Que fait la classe politique et/ou l’administration si ce n’est surfer là où il fait bon se tenir… lutter contre les îlots de chaleur (on ne dit jamais comment) reverdir les villes, désimperméabiliser les centres villes, adapter la ville au changement climatique, verdir la mobilité, c’est encore mieux si celle-ci est douce, décarboner et surtout ne pas gêner l’électeur qui est toujours un voisin vigilant… Voilà ce qu’est la réalité des politiques publiques urbaines en France, la couleur politique n’y ayant que peu d’impact… car à l’analyse ce dont on a besoin, c’est de travail patient, appliqué, de volonté et d’intelligence collective, d’engagement pour son prochain dans la durée, en abandonnant le court terme, qu’il soit de nature spéculative et financière poursuivi par les lobbys économiques, ou de nature électorale par la classe politique, l’administration oscillant de l’un à l’autre. Ce projet est la démonstration que l’on peut construire une nouvelle unité d’habitation, une sorte de crescent méditerranéen, un Crescent d’Habitation Méditerranéen accueillant des logements pour famille, pour étudiants, pour actifs, pour personnes âgées, de l’activité, un coworking, une crèche, un rooftop de loisirs, des commerces de proximité, des locaux associatifs, pour l’activité physique, pour les activités culturelles, un hôtel, toute cette vie sociale structurée autour d’une rue couverte, semi-ouverte, en corniche avec vue sur mer (12,00m Ngf) et du stationnement en infrastructure sur un non foncier, un talus qui coûte son débroussaillage tous les ans à la Métropole et à la Ville. Sa construction, qui déplaira à tort aux quelques maisons individuelles situées à l’arrière, qui ont largement participé au gaspillage foncier (en retour, ces services de proximité accessibles à ces maisons pourraient être considérés comme une contrepartie appréciable…) ne coûtera rien aux collectivités, et rapportera avec une nouvelle taxe foncière, une économie d’entretien de talus et une réactivation urbaine… Des terrains à construire, à Marseille, il y en a autant que l’on veut, pour autant que l’on veuille bien s’appliquer à voir, à ouvrir les yeux… la vérité est à la portée de chacun qui veut bien la regarder !

Présentation en PDF