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Du 4 au 7 novembre, 2e édition des Rencontres internationales du cinéma : les diasporas à l'honneur

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Du 4 au 7 novembre, 2e édition des Rencontres internationales du cinéma : les diasporas à l'honneur

Dernière mise à jour :

Du 4 au 7 novembre 2025, la deuxième édition des Rencontres internationales du cinéma mettra en avant des œuvres cinématographiques portant sur les diasporas, réalisées ou portées par des acteurs culturels du territoire marseillais.

 

 

Un festival gratuit ouvert sur les cultures

Ce festival gratuit, pensé comme un espace de dialogue et de découverte, célèbre le 7e art comme langage universel et outil de rapprochement entre les peuples permettant de mettre en lumière la diversité des communautés marseillaises, la vitalité de ses diasporas et les multiples cultures qui cohabitent à Marseille depuis des siècles. Cette mosaïque humaine, sociale et culturelle forge l’identité de la cité phocéenne et en fait un carrefour naturel des échanges internationaux. Récits et mémoires migratoires ; appartenances et défis sociaux de l’immigration ; contributions des diasporas aux sociétés d’accueil et aux pays d’origine seront autant de sujets abordés lors des projections, des débats et des rencontres.

 

 

Des temps forts et un prix

Les temps forts du festival seront marqués par la présence des équipes des films offrant des moments uniques de rencontres et d’échanges lors des projections.

Fort du succès de la première édition, ce rendez-vous incontournable du paysage culturel marseillais est un symbole de l'ouverture internationale de la ville et implique les forces vives du territoire marseillais affirmant davantage sa vocation de plateforme de dialogue et de création.

Un jury remettra, lors d’une cérémonie dédiée, un prix international et cinématographique de la Ville de Marseille à un film, pour récompenser sa force narrative, la rigueur de son point de vue et sa résonance avec les enjeux contemporains liés aux diasporas.

 

 

La programmation

La programmation riche de 9 œuvres diffusées au château de la Buzine et à la bibliothèque de l’Alcazar offrira une atmosphère à l’image de Marseille : vibrante, plurielle et ouverte.

 

Projections au château de la Buzine

56, traverse de la Buzine, 13011 Marseille

Mardi 4 novembre – 19h : La guerre du Roi (en partenariat avec le consulat de Roumanie) 
Documentaire de 47 minutes réalisé par Trevor POOTS et John FLORESCU.
La dernière des grandes histoires inédites de la Seconde Guerre mondiale, révélée par le dernier chef d'État de l'époque encore en vie au moment du tournage du film, le roi Michel Ier de Roumanie, dernier monarque du pays. Située au carrefour des intérêts de l'Allemagne hitlérienne et du chantage soviétique, la Roumanie allait entrer dans la Seconde Guerre mondiale avec un roi qui venait d'avoir 19 ans. Le jeune monarque allait cependant changer l'issue de la guerre et même le cours de l'histoire par ses décisions. Le documentaire présent l'histoire réelle du roi Michel Ier de Roumanie, qui a été déformée par la propagande communiste. Des images d'archives et une série d'entretiens avec des historiens, des chercheurs et même le roi lui-même révèlent une histoire de la Roumanie méconnue de beaucoup.

Mercredi 5 novembre – 16h : Sauvages (en partenariat avec le consulat de Suisse)
[Jeune Public] Long-métrage de 87 minutes réalisé par Claude BARRAS.
À Bornéo, Kéria recueille un bébé orang-outang trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment, Selaï, son cousin vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. La forêt ancestrale est plus que jamais menacée. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe baptisé Oshi vont alors braver tous les obstacles pour lutter contre la destruction programmée.

Mercredi 5 novembre – 19h : Soirée court-métrages

La grenade noire – Film de 14 minutes réalisé par Ali ZARE GHANATNOWI.
Ghazaleh, une jeune Iranienne tuée lors du mouvement Femme, Vie, Liberté, devient la narratrice de sa propre mort. À travers les images qu’elle avait filmées avant d’être abattue, elle raconte sa quête de liberté, ses rêves brisés et l’injustice qui l’a réduite au silence. Son histoire incarne une résistance qui transcende la mort et délivre un message puissant d’espoir et de courage.

La Poupée 9831 – Film de 11 minutes réalisé par Ali ZARE GHANATNOWI.
Une petite fille tente de comprendre l’absence de son père, emprisonné puis exécuté. À travers le jeu avec des poupées confectionnées par sa mère, elle reconstitue des fragments de souvenirs et exprime ses émotions. Les poupées deviennent les témoins silencieux de sa douleur, de son espoir et de sa résilience. Entre mémoire intime et drame collectif, La Poupée 9831 explore la transmission, le silence et la résistance face à la perte.

Merlich Merlich – Film de 9 minutes réalisé par Hannil GHILAS.
L’oncle Ibrahim meurt alors que Karim, son neveu, lui apporte son petit-déjeuner. La famille se réunit pour des obsèques religieuses. Karim retrouve sa cousine Myriam. Ils vont chercher du café dans la voiture sur le parking de la cité. Alors que Karim a une explication au téléphone avec sa petite amie, Myriam en profite pour mettre de la musique au volant de la voiture et lâcher la pression.

Lievito Madre – Film de 6 minutes réalisé par Francesco GARBO et Pierluigi MUSCOLINO.
Pendant la quarantaine de 2020, un vieil homme confiné retrouve, à travers le parfum du levain, les souvenirs de son enfance perdue. Cette senteur lui ouvre un voyage intime dans le temps, vers une jeunesse marquée par l’exode forcé de sa communauté de l’Istrie vers l’Italie après 1945. Entre mémoire sensorielle et douleur de l’exil, Lievito Madre raconte comment les diasporas portent avec elles non seulement des blessures mais aussi une culture, des gestes et des saveurs qui deviennent racines dans l’éloignement.

Vendredi 7 novembre – 18h45 : Welcome to Europe 
Documentaire de 120 minutes réalisé par Thomas BORNOT et Cyril MONTANA.
Depuis dix ans, le thème de l’immigration est instrumentalisé, créant un climat de peur en Europe. Welcome to Europe questionne ces récits anxiogènes à travers le regard de Cyril, petit-fils d’un réfugié espagnol, qui part sur les traces des exilés, de la France jusqu’en Méditerranée. Il rencontre des personnes en exil, des ONG, des experts et des militants, confrontant les discours politiques à la réalité du terrain. En parallèle, le film suit Yadullah, jeune Afghan arrivé en France, et son parcours d’intégration. Sans être militant, le film propose une enquête humaine et sensible, qui déconstruit les fantasmes identitaires et offre un contre-récit à la rhétorique nationaliste.

 

Projections à la bibliothèque de l’Alcazar

58, cours Belsunce, 13001 Marseille

Mardi 4 novembre – 16h : Dans la peau
Long-métrage de 105 minutes réalisé par Pascal TESSAUD.
À sa sortie de prison, Kaleem revient vivre à Marseille, à la Cité de la Savine. Il travaille sur les chantiers tout en rêvant de vivre de sa passion pour le krump. Marie, jeune architecte d’origine grecque, découvre la ville et ses cultures. Leur rencontre inattendue devient vite une histoire d’amour tumultueuse dans cette ville multiculturelle mais socialement divisée.

Jeudi 6 novembre – 16h : Plus qu’une danse (en partenariat avec le consulat de Lettonie) 
Documentaire long-métrage de 84 minutes réalisé par Pauls DOMBROVSKIS.
Le film documentaire « Plus qu’une danse » retrace le parcours de Selga Apse et de son groupe de danse folklorique letton Daugaviņa, depuis Toronto au Canada jusqu’au grand Festival de Chant et des Danses en 2023. Le festival de la chanson et des danses, classé au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO existant depuis 1873, a lieu tous les 5 ans à Riga (capitale de la Lettonie) et réunit à nos jours environ 40 000 participants, dont 18 000 danseurs venus de toute la Lettonie, ainsi que d’autres pays du monde, notamment du Canada, où les Lettons maintiennent et développent la tradition de la chanson et de la danse.