Afin de faire rayonner mondialement sa rade et de favoriser sa préservation, la Ville de Marseille souhaite lancer la procédure d’inscription de ce site emblématique au patrimoine mondial de l’UNESCO dans la catégorie "patrimoines naturels et culturels".

Une histoire qui remonte à l'Antiquité

La rade de Marseille, vaste espace maritime et urbain, constitue un site exceptionnel à la croisée de nombreuses dimensions constitutives de l’identité marseillaise. De par son histoire qui remonte à l’antiquité, sa géographie singulière, sa richesse environnementale méditerranéenne, culturelle et économique, la rade de Marseille est un site unique et exceptionnel. 

En 2002, à la demande de l’Etat, la rade de Marseille a été inscrite sur la liste indicative des patrimoines mondiaux susceptibles d'être inscrits à l'UNESCO, dans la catégorie des paysages culturels. Depuis 2021, la Ville de Marseille travaille en lien étroit avec l’association CoPaM (Co-développer le Patrimoine Mondial en Méditerranée) pour concrétiser ce projet.

Un patrimoine naturel et culturel

La rade de Marseille présente les caractéristiques d’un patrimoine mixte remarquable, tant du point de vue des critères naturels que de celui des critères culturels établis par l’UNESCO. En effet, la rade de Marseille abrite des écosystèmes méditerranéens rares (herbiers de posidonies, falaises calcaires…), une faune marine remarquables incluant des espèces protégées, et une cohabitation historique entre des activités humaines et des milieux vivants. 

La rade est également un haut lieu d’Histoire datant de plusieurs millénaires avec notamment l’ancrage des phocéens dans la cité vers 600 avant J-C, arrivant dans le Vieux-Port aujourd’hui historique, carrefour d’échanges de savoir et de marchandises. Portée par l’affection que les habitants portent à leur patrimoine, cette candidature a pour ambition d’inaugurer une nouvelle ère dans la relation que les Marseillaises et les Marseillais entretiennent avec la rade. 

Cette candidature auprès de l’UNESCO sera construite en concertation avec l’État, les collectivités territoriales concernées, les institutions patrimoniales, les experts, les acteurs de la société civile et les citoyens.