Les 4 et 5 octobre, rendez-vous à Akimatsuri, la Fête de l'automne japonaise, au parc Borély
Dernière mise à jour :
Comme chaque année, lors du premier week-end d'octobre, Marseille célèbre la Fête de l’automne, Akimatsuri en japonais, au jardin botanique du parc Borély. Pour cette 14e édition, une vingtaine de stands présenteront cette année encore la culture japonaise.
Venez profiter de cet événement gratuit et ouvert à tous, les samedi 4 et dimanche 5 octobre 2025, de 10h à 18h (dernière entrée à 17h).
Une 14e édition riche en animations
- Des ateliers : kamishibaï (lecture de contes), jeux japonais comme le shogi ou le go, kyudo (tir à l’arc), furoshiki (technique japonaise ancestrale de pliage de tissu), buyo (art traditionnel de danse et de mime japonais), etc.
- Des arts martiaux : karaté, kendo, nippon kempo, etc.
- Des animations traditionnelles : cérémonie du thé, initiation à la calligraphie japonaise, bon odori (danse traditionnelle japonaise).
Nouveautés 2025 :
- De nouveaux spectacles sur scène : du kyogen (forme comique du théâtre traditionnel japonais), concert du Bamboo Orchestra le dimanche.
- De nouveaux ateliers : du kanzashi (ornements traditionnels japonais, portés dans les cheveux pour agrémenter les coiffures des femmes), du sumi-e (peinture à l’encre), exposition photo dans la palmeraie, etc.
Pensez à porter vos gourdes : pour réduire les déchets plastiques, aucune bouteille d’eau en plastique ne sera mise à la vente. Des fontaines à eau seront à disposition.
Le jardin japonais
La Fête de l'automne, c'est aussi l'occasion de découvrir le jardin japonais, symbole de la coopération entre les Villes de Marseille et de Kobe grâce à un accord de jumelage établi en 1961.
- Un jardin traditionnel japonais
Ce jardin, d'une superficie de 1700 m², a été conçu dans le style traditionnel japonais “chisen kai yu shiki”, qui signifie “jardin de promenade autour d'un étang”, et respecte les prescriptions ancestrales japonaises. L'entrée du jardin, bordée d'arbres et entourée de bambous, invite à la sérénité. Le parcours mène à une cour baignée de lumière, offrant une vue apaisante sur un lac tranquille, avant de découvrir une colline qui abrite une délicate rivière née d'une cascade de pierre. Le jardin est conçu pour favoriser la méditation et représente une idéalisation de la nature en limitant les artifices, créant ainsi un véritable havre de paix en plein cœur de Marseille.
- Un jardin symbolique
Fondé sur le “principe des trois profondeurs”, il répond à une symbolique propre à culture japonaise :
- lʼeau est au cœur du jardin japonais, comme elle est au cœur de la culture et de la géographie nipponne. Source de pureté, elle est introduite dans tous les jardins zen sous forme de cascades, de vasques ou même symboliquement dans le jardin sec, par des tracés dans le sable,
- les pierres et les rochers sont des éléments très importants du jardin japonais car ils sont considérés comme les abris des esprits,
- le petit pont rouge représente le passage entre le monde matériel et le monde spirituel,
- le lotus est une plante aquatique à caractère sacré qui représente le trône des divinités orientales,
- le “chemin de rosée”, agrémenté de lanternes, permettait aux maîtres de cérémonies du thé dʼaccéder au pavillon.
- Une richesse végétale
Au total, 308 tonnes de rochers ont été nécessaires pour lʼaménagement de ce lieu qui compte de nombreuses espèces dʼarbres différentes (érable, malus, pinus, etc.), une multitude de plantes botaniques japonaises (anémone, hostas...) et plusieurs espèces dʼarbustes (camélia, azalée, cognassier…). Le jardin japonais est l'un des 9 espaces thématiques présentés au sein du jardin botanique Edouard-Marie Heckel, riche de près de 3 500 espèces végétales.
Marseille et le Japon, une vieille histoire
La Fête de l’automne est l'occasion de célébrer la relation entre la Ville de Marseille et la Ville de Kobe au Japon, deux villes jumelées depuis 1961, soit 64 ans cette année.
Cette coopération valorise notamment les thématiques partagées suivantes :
- la gestion des espaces verts et de l’aménagement urbain,
- la culture,
- les questions portuaires,
- les nouvelles technologies,
- le design,
- l’environnement,
- l’ingénierie urbaine,
- la protection du patrimoine.
