Réunissant plus de 200 œuvres (tableaux, gravures, lithographies, céramiques, étoffes, objets du quotidien, cartes postales ou encore photographies), cette exposition vise à valoriser les collections d’art provençal en proposant un regard renouvelé sur un imaginaire maritime souvent empreint de stéréotypes.

Une exposition immersive

Le parcours se décline en cinq étapes, explorant autant de facettes de cette relation : du Vieux-Port aux différents ports du territoire, des gens de mer (pêcheurs, poissonnières) à la bouillabaisse, plat emblématique de la cité phocéenne.

L’exposition propose un regard croisé entre œuvres d’art et objets ethnographiques, pour illustrer les réalités multiples du lien entre Marseille et la mer, du XVIIIᵉ siècle au début du XXᵉ siècle. Ce lien est envisagé non seulement comme un marqueur d’identité, mais aussi comme un vecteur de relations économiques, culturelles et humaines avec l’ensemble du bassin méditerranéen.

Elle se distingue également par sa scénographie immersive, avec un parti pris ethnographique. Le parcours alterne entre salles d’exposition classiques et tableaux vivants, à mi-chemin entre installation artistique et diorama. Ces dispositifs spectaculaires permettent une mise en contexte visuelle des œuvres et résonnent avec les pratiques patrimoniales des associations historiques impliquées, comme l’Escolo de la Mar, fondée à Marseille en 1877, toujours engagée dans la transmission de la culture maritime populaire.

Dans une volonté d’accessibilité pour tous les publics, elle s’accompagne enfin d’une programmation dédiée au jeune public, avec des parcours adaptés et des offres spécifiques dans le cadre de l’Éducation Artistique et Culturelle dès l’automne.

Une grande exposition patrimoniale

Ce projet s’inscrit dans la continuité de grandes expositions patrimoniales portées par la Ville de Marseille et dans le cadre de sa politique culturelle en faveur des arts et traditions populaires.

Cette exposition est née d’une collaboration fédératrice avec plusieurs associations marseillaises dont une partie est déjà centenaire.

L’Escolo de la Mar, fondée en 1877, le Musée Provençal, fondé en 1928 et aujourd’hui second musée d’ethnographie de la région après le Museon Arlaten, mais aussi Alargo Mazargo, Lei Bouscarlo de Marsiho et Lei Pescadou de l’Estaco témoignent, aux côtés de Patrimoine Trésor Étoffes à Marseille, d’un dynamisme renouvelé en faveur du patrimoine.

Légendes des photographies : elles sont toutes d'Édouard Cornet (1861-1930) - Fonds libre de droits. Réutilisation sous licence libre : 

• 1 - Vue générale du hameau et de la plage de la calanque des Croisettes (1909-1910) - Archives municipales de Marseille 115 Fi 1721
• 2 - Deux pêcheurs ravaudent un filet dans une barque sur la plage de la calanque des Croisettes, l'île Riou dans le lointain (1900-1910) - Archives municipales de Marseille 115 Fi 1722
• 3 - Un pêcheur à la ligne sur les rochers du bord de mer à la Pointe-Rouge , l'île Pomègues dans le lointain au soleil couchant (1903-1905) - Archives municipales de Marseille 115 Fi 503
• 4 - Vue générale de l'anse, de la plage et du hameau de Vieille-Chapelle en bord de mer (1903-1905) - Archives municipales de Marseille 115 Fi 598
• 5 - Portrait d'un vieux pêcheur assis devant son cabanon sur la plage de la calanque des Croisettes (1900- 1910) - Archives municipales de Marseille 115 Fi 1826