Conseil de Marseille : revoir en différé la séance du vendredi 28 février 2025
Dernière mise à jour :
Pour ce premier conseil municipal de l'année 2025, près de 140 rapports étaient soumis au vote des élus municipaux.
La séance est traduite en langue des signes française.
Sécurité, environnement, solidarités... Retrouvez ci-dessous les principales délibérations qui étaient examinées ce vendredi 28 février.
- Sécurité : La Ville de Marseille propose de renforcer la Police Municipale
La municipalité de Marseille veut poursuivre son engagement en faveur de la sécurité, de la propreté et de la qualité de vie de ses habitantes et habitants, en renforçant les moyens de la Police Municipale. Trois projets majeurs illustrent cette ambition : l’acquisition de caméras nomades pour lutter contre les dépôts sauvages, l’achat de sonomètres et de radars sonores pour combattre les nuisances sonores, et la création d’un poste de Police Municipale de proximité dans les 13e et 14e arrondissements.
Lutte contre les dépôts sauvages : un dispositif renforcé et adapté
Les dépôts sauvages, véritables fléaux pour l’environnement et le cadre de vie, font l’objet d’une action déterminée de la municipalité. Depuis 2022, la brigade de l’environnement a engagé 212 procédures grâce aux caméras nomades. Pour intensifier cette lutte, la Ville prévoit l’acquisition de 10 nouvelles caméras mobiles, d’un coût de 170 000 euros. Ces dispositifs permettront une surveillance accrue, une identification facilitée des contrevenants et une réactivité renforcée grâce à leur souplesse d’installation et leur capacité d’adaptation aux zones sensibles. Cette initiative s’accompagnera d’une mobilisation collective des services municipaux pour signaler et traiter efficacement les infractions constatées.
Nuisances sonores : une priorité de santé publique
Consciente de l’impact des nuisances sonores sur la santé et le bien-être des Marseillaises et des Marseillais, la municipalité souhaite doter la Police Municipale de sonomètres et de radars sonores. Ces équipements pourront permettre de mesurer avec précision les infractions, de sanctionner efficacement les comportements bruyants, et de sensibiliser la population aux enjeux du bruit. Avec un coût social estimé à 155,7 milliards d’euros au niveau national, les nuisances sonores nécessitent une réponse ferme et adaptée. Cette acquisition permettra de renforcer l’action préventive de la Ville, soucieuse de préserver la tranquillité publique et la qualité de vie de tous.
Un nouveau poste de Police Municipale de proximité
La Ville de Marseille souhaite poursuivre son engagement en faveur d’une police de proximité avec la création d’un poste dans les 13e et 14e arrondissements, situé au 77, avenue Saint Jérôme. Ce projet, d’un montant de 350 000 euros, prévoit la rénovation complète des locaux pour offrir un accueil optimal au public et aux agents, garantir la sécurité des personnels, et assurer des conditions de travail conformes aux standards modernes. Ce nouveau poste s’inscrit dans une stratégie globale de renforcement de la présence policière dans tous les quartiers, favorisant le dialogue, la prévention et la réactivité.
Avec ces initiatives, la Ville de Marseille affirme sa volonté de renforcer la sécurité, la tranquillité et la qualité de vie de ses habitants. Ces projets conjuguent innovation, proximité et action pour faire de Marseille une ville plus sûre, plus juste et plus apaisée.
- Environnement : La Ville de Marseille s’engage pour un avenir durable
La Ville de Marseille, dans le cadre de son programme Marseille 2030 Objectif Climat, labellisé Climate Neutral and Smart Cities par la Commission européenne en 2024, met en œuvre une série d’actions ambitieuses visant à renforcer la transition écologique, restaurer la biodiversité et promouvoir une alimentation durable. Parmi ces initiatives, plusieurs projets structurants se déploient sur l’ensemble du territoire, soulignant l'engagement de la Ville en faveur de la nature en milieu urbain.
L’un des projets phares est la création d’un Pôle agri-alimentaire au Domaine du Vallon des Hautes Douces. Ce projet, inscrit dans la dynamique de création d’une ceinture agricole autour de Marseille, vise à développer une agriculture biologique, accompagnée d’activités socio-économiques et d’un bail rural environnemental pour un agriculteur dès 2025. Un budget de 3 millions d’euros est alloué à cette initiative, qui s’inscrit dans le programme municipal “Nature en Ville”.
Parallèlement, la Ville de Marseille renforce son partenariat avec l’association GERM’ pour la gestion écologique des friches urbaines. Ce partenariat prévoit la mise à disposition de 11 Friches Urbaines Naturelles (FUN), dont six nouvelles FUN. Ces espaces jouent un rôle crucial dans la lutte contre l’artificialisation des sols, la conservation de la biodiversité et la création de corridors écologiques essentiels à la trame verte et bleue de la ville.
En complément, le projet de restauration du cycle de l’eau mobilise un budget de 3 millions d’euros pour désimperméabiliser les sols, gérer les eaux pluviales et créer de nouveaux espaces verts. Parmi les actions prévues en 2025, l’aménagement de la Trame verte citadine le long de l’ancienne branche Longchamp du Canal de Marseille et des projets de rétention d’eau sur des sites municipaux stratégiques renforceront la résilience de Marseille face aux changements climatiques.
Dans le 13ème arrondissement, l’acquisition de jardins partagés sur le site des Cèdres Nord par la Ville de Marseille s’inscrit dans cette dynamique. Ils offriront aux habitants un espace dédié aux cultures maraîchères et fruitières, favorisant l’agriculture urbaine et le lien social.
La restauration de la biodiversité du ruisseau du Jarret constitue un autre axe majeur. Ce projet, soutenu par l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, vise à maintenir les continuités écologiques dans le 13ème arrondissement. Après une phase d’inventaire en 2023, la Ville élaborera en 2025 un plan de gestion écologique co-construit avec les citoyens, suivi de travaux d’aménagement et d’acquisition foncière en fin d’année.
Enfin, la renaturation du site de l’ancien stade Saint Menet Pépinière, situé dans le 11ème arrondissement, témoigne de la volonté de la Ville de Marseille de restaurer des espaces dégradés. Le déclassement et la désaffectation de cet équipement permettront la création d’une zone humide favorisant l’infiltration des eaux, la réduction des risques de crue et la préservation d’une ripisylve unique le long de l’Huveaune. Ce projet s’inscrit dans le programme Calanques-Garlaban, visant à reconnecter les massifs métropolitains et à renforcer la trame écologique.
Ces initiatives convergent vers un objectif commun : faire de Marseille une ville résiliente, durable et accueillante pour la biodiversité, tout en améliorant la qualité de vie de ses habitants. L'engagement de la Ville, soutenu par des partenariats stratégiques et des financements dédiés, illustre une ambition forte de construire un avenir harmonieux entre l'urbain et la nature.
- Services : La Ville s’engage pour un service public plus proche, plus simple et plus efficace
La Ville de Marseille poursuit son évolution pour offrir un service public plus proche, plus simple et plus efficace à ses administrés. L’accès aux droits constitue une priorité et un engagement pour la Ville de Marseille qui œuvre à un meilleur maillage territorial et à des modalités d’accueil plus accessibles et plus qualitatives et développe des démarches “d’aller vers” en direction des habitants les plus éloignés de ces services.
A travers le déploiement d’une stratégie globale de Gestion de la Relation Citoyen (GRC) et le renforcement de son réseau de Bureaux Municipaux de Proximité (BMdP), la Ville s’engage à répondre aux attentes des citoyens marseillais, à bâtir une administration moderne et inclusive et à rétablir ainsi un lien de confiance entre l’administration et ses administrés.
Un service public au plus près des habitants : ouverture du 20ème BMdP
La Ville de Marseille dispose actuellement d’un réseau de 19 Bureaux Municipaux de Proximité (BMdP) et d’une mairie-mobile, garantissant un service public municipal de proximité sur l’ensemble du territoire communal. L’ouverture par la Ville, dès mars 2025, d’un vingtième Bureau municipal de proximité, après ceux de Saint-Jérôme en 2022 et de la Belle de Mai en 2023, renforce encore la présence et le déploiement de cette offre de services publics.
Ce BMdP, nommé “Sakakini-Francoise Duparc” implanté au 41 boulevard Sakakini dans le 4ème arrondissement, bénéficiera d’une localisation accessible et centrale, aussi bien pour les habitants du secteur que pour les usagers y transitant quotidiennement.
Il a été conçu pour garantir des conditions de travail et d’accueil du public de qualité et permettra à d’autres services ou partenaires d’y organiser des permanences sociales ou associatives, sur la base de partenariats similaires à celui engagé récemment par la Ville avec la Défenseure des Droits.
Une stratégie GRC repensée pour une meilleure relation citoyen
Face aux évolutions de la société et des exigences des citoyens, la Ville de Marseille fait le choix de placer l’usager au cœur de ses priorités, en travaillant à la fluidification de leurs démarches administratives.
La mise en œuvre de ce programme vise à simplifier les process, à proposer un service plus efficace, des délais réduits et une diversification des modes de saisine. Par cette démarche, elle participe à une meilleure équité territoriale et à un accès aux services pour tous.
Des actions concrètes pour une proximité renforcée
Dans ce cadre, la Ville travaille à la modernisation de ses bureaux municipaux de proximité par l’amélioration de l’accueil, la réduction des temps d’attente et la mise en place de mairie-mobile pour les quartiers les plus éloignés.
Elle développe ses outils et ses services en ligne à travers notamment la création d’un compte citoyen unique, la dématérialisation de certaines demandes d’information, la possibilité de pré-remplissage de formulaires, la refonte du site internet Superminot.
Un accent significatif est mis sur la formation des agents municipaux à l’accueil et l’orientation des citoyens, mais aussi sur la cohérence des réponses fournies d’un service à l’autre, et enfin sur la mise en place d’outils permettant d’évaluer la satisfaction des usagers et de collecter leurs suggestions.
- Éducation : La Ville de Marseille proroge l’accompagnement des enfants en situation de handicap face aux carences de l’État
La Ville de Marseille a mis en place, ces dernières années, une politique ambitieuse d’inclusion pour les enfants en situation de handicap. Cette démarche s’est concrétisée par le doublement des personnels en charge de leur accueil, afin de répondre aux besoins identifiés, en particulier pendant les temps périscolaires, tels que la pause méridienne dans les écoles.
Depuis la rentrée scolaire 2024, l’État a la responsabilité de rémunérer les personnels accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) pendant la pause méridienne. Toutefois, malgré les discussions entamées dès avril 2024 avec les services de l’Éducation nationale, il n’a pas été possible de garantir aux familles une rentrée conforme aux besoins d’accompagnement de leurs enfants.
Face à cette situation, la Ville de Marseille a pris ses responsabilités en recrutant plus de 400 agents pour accompagner 650 enfants en situation de handicap dès septembre 2024. Cette mesure a engendré un coût supplémentaire pour la Ville. Cependant, les services de l’Éducation nationale ont précisé qu'ils ne pouvaient couvrir ces frais en raison de l'absence de budget alloué à ce transfert de compétence par le gouvernement.
Lors de la séance du 12 décembre 2024, le Conseil municipal a constaté l’incapacité de l’État à déployer les moyens nécessaires pour assurer la continuité de l’accueil à partir de 2025. En conséquence, la Ville a prolongé les contrats des agents municipaux jusqu’au 28 février 2025. Malgré cela, les discussions entre la Ville et l’Éducation nationale n'ont pas permis de trouver une solution satisfaisante.
Dans ce contexte d’incertitude, la Ville de Marseille a décidé de proroger les contrats des 403 agents jusqu’au 31 mai 2025, pour garantir la continuité de l’accompagnement des enfants en situation de handicap, représentant un coût supplémentaire de 900 000 euros, portant ainsi la charge totale à 2,8 millions d’euros pour la période depuis septembre 2024.
La Ville de Marseille refuse que les enfants nécessitant une prise en charge spécifique soient privés de l’accompagnement qu’elle leur offre depuis de nombreuses années. L’école inclusive ne peut être effective que si elle concerne l’ensemble des enfants, tout au long de la journée scolaire et périscolaire.
La Ville appelle donc le gouvernement et le parlement à prendre leurs responsabilités et à garantir les conditions financières et techniques nécessaires pour rendre effectif le transfert des personnels AESH à l’État dans les plus brefs délais. Ce transfert doit permettre un accueil universel des enfants pendant le temps méridien, tout en proposant un contrat unique de 32 heures aux personnels AESH.- Jeunesse : La Ville de Marseille favorise la formation des jeunes animateurs grâce au dispositif “BAFA Place aux Jeunes Citoyens”
Mis en place en 2023, le dispositif « BAFA Place aux Jeunes Citoyens de la Ville de Marseille » s’adresse aux jeunes marseillaises et marseillais âgés de 17 à 30 ans et offre l'opportunité à minimum 80 candidats chaque année de suivre la formation au Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur (BAFA), avec une prise en charge financière par la Ville de Marseille. Ce programme vise à soutenir les jeunes dans leur parcours de formation et à leur permettre de devenir des citoyens engagés et responsables.
Le BAFA, qui prépare les jeunes à exercer le métier d’animateur, constitue une véritable première expérience professionnelle, tout en contribuant à une éducation citoyenne enrichie par un engagement social et une expérience collective. Au-delà des compétences en animation, la formation inclut des modules essentiels comme le PSC1, permettant aux jeunes de devenir des citoyens sauveteurs, ainsi que des actions de sensibilisation aux violences et à l'accueil d'enfants en situation de handicap.
La formation au BAFA bénéficie également d'une aide financière de la part de la Caisse d'Allocations Familiales des Bouches-du-Rhône, sous condition de ressources. Cette aide permet à certaines familles à revenus modestes de couvrir presque entièrement les frais du module théorique. En complément, la Ville de Marseille souhaite prioriser l'inscription des jeunes provenant de familles ne répondant pas aux critères de la CAF, mais pour qui le coût de la formation demeure un obstacle financier.
Une fois la formation théorique validée, les jeunes s’engagent à effectuer un stage pratique de huit semaines minimum au sein des structures municipales, avec une rémunération conforme aux conditions en vigueur. Un contrat de travail et une convention d'engagement formalisent cet engagement, garantissant à la fois une expérience professionnelle enrichissante et un accompagnement durable.
Les jeunes intéressés sont sélectionnés sur la base de leur motivation et de leur aptitude à suivre la formation, avec un objectif clair : devenir des acteurs de changement dans leur communauté, tout en acquérant des compétences et en s’engageant pour une société plus solidaire et inclusive.
- Santé : La Ville mobilisée pour la santé des Marseillais
Dans le cadre de sa mobilisation pour une ville plus juste, la Ville de Marseille poursuit son engagement à faire de la santé une priorité depuis le début de son mandat, en œuvrant tant à l’équité territoriale qu’à la prévention, la promotion de la santé et l’accès aux soins pour tous.
La Ville de Marseille s'engage en faveur d’« une seule santé »
Une approche globale pour un avenir durable
Dans cette optique, la Ville lance sa mission « Une seule santé / Santé globale », une démarche ambitieuse visant à promouvoir une approche transversale de la santé, en accord avec les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, reconnaissant les interdépendances entre santés humaine, animale et environnementale.
Face aux défis sanitaires contemporains, amplifiés par le changement climatique, la Ville de Marseille adopte en effet une approche :- holistique, intégrant les facteurs environnementaux, sociaux, économiques et comportementaux dans ses politiques de santé reconnaissant leur impact sur la santé humaine
- systémique, reliant les santés humaine, animale, végétale, des écosystèmes et milieux pour trouver un équilibre entre ces dimensions
Une démarche intégrée à toutes les politiques publiques
Cette démarche a pour objectif de faire de la santé globale une boussole de l’action municipale pour agir à la racine des inégalités et bâtir la Ville, via une une politique volontariste en la matière.
Elle s’appuie sur une collaboration renforcée entre professionnels de la santé, humaine et animale, acteurs de l'environnement, collectivités, chercheurs et citoyens pour prévenir les zoonoses (maladies et infections transmissibles de l’animal à l’homme), lutter contre la pollution et promouvoir la biodiversité.
En s’engageant dans cette démarche, la Ville mobilise en ce sens des moyens humains, matériels, financiers. Dotée de 5 agents et de financements propres, la mission appuie et coordonne les différentes politiques qui concourent à la santé des Marseillais et à celle de leur territoire : urbanisme, alimentation, éducation, nature en ville, mobilités, énergie, commerce, sports, culture, tourisme, etc.
La Ville de Marseille mobilisée contre le cancer
Prolongeant cette approche globale et son action municipale en faveur de la santé de tous ses citoyens, la Ville s’attache à développer la prévention, à agir sur les facteurs de risques, à favoriser les modes de vie sains et les environnements favorables, à penser son urbanisation, ses équipements et ses bâtis scolaires.
Dans la continuité de ces initiatives et face à l’augmentation de l’incidence du cancer, première cause de mortalité en France, la Ville se mobilise en 2025, à travers un plan structuré pour lutter encore plus efficacement contre la maladie, grâce à un budget renforcé de 145 000 euros supplémentaires et des actions fortes et ciblées, en sus des politiques publiques d’ores et déjà développées en prévention (sport santé, actions de vaccination hors les murs, dépistages précoces) et en appui des associations intervenant dans le domaine.
Ce plan s’articule autour de deux axes: en premier lieu, la prévention via le dépistage organisé des différents cancers, la vaccination contre le papillomavirus et des programmes de sport-santé personnalisés et en second lieu la proximité à travers des campagnes d’informations ciblées et des actions d’« aller vers » les populations les plus précaires et les plus éloignées des soins.
La Ville de Marseille, ambassadrice du don d'organes
La Ville de Marseille rejoint le mouvement national des «villes ambassadrices du don d'organes», label soutenu par l’agence de biomédecine, initié par le collectif Greffes+.
Cet engagement majeur vise à sensibiliser les marseillais à l'importance vitale du don d'organes, à soutenir les milliers de personnes en attente de greffe et à inciter chacun à réfléchir sur le sujet, d’afficher leur solidarité et d’agir pour la santé.
Par des actions concrètes de sensibilisation, de communication (signalétique, supports et campagnes de communication), d’organisation d’événements notamment le 22 juin à l’occasion de la Journée nationale du don d’organes et de la greffe, la Ville s’engage à faire de cette cause une priorité tout en encourageant l’engagement des acteurs locaux, des établissements scolaires et de l’ensemble de ses services municipaux à visibiliser cette démarche et à porter le ruban vert.
La Ville de Marseille lutte contre les infections tropicales
Depuis sa première identification en Tanzanie en 1952, des épidémies de chikungunya ont été signalées dans plus de 60 pays à travers l'Afrique, l'Asie, l'Europe et les Amériques.
Fin 2023, environ 500 000 personnes avaient été infectées dans le monde entraînant plus de 400 décès*. En France, 80% des départements métropolitains ont été touchés par la présence du moustique responsable de l’infection et par des cas de personnes ayant voyagé dans les pays où le virus circule.Face à la persistance des épidémies tropicales et à un tel enjeu de santé publique, la Ville de Marseille fait le choix d’actualiser les tarifs et les vaccins des voyageurs et propose désormais la vaccination contre le chikungunya au Centre de Vaccinations Internationales, à un tarif unitaire de 140 euros.
Par cette démarche, elle se conforme ainsi aux recommandations du Centers for Disease Control and Prevention. (CDC).
- Solidarité : La Ville renforce son action en direction des plus précaires avec l'ouverture d’un accueil de jour
La Ville intensifie son action sociale en direction des personnes en situation de grande précarité en renforçant leur accueil et leur accompagnement.
Cette année encore, la Nuit de la Solidarité a mis en lumière des obstacles persistants à la mise à l’abri des personnes sans abri, dans un contexte de forte saturation du parc d’hébergement. Le centre-ville de Marseille concentre un nombre important de personnes à la rue, empêchées d’accéder à une prise en charge du fait de la saturation des dispositifs et/ou de leurs vulnérabilités spécifiques.
Fermement engagée à renforcer ses politiques de solidarité en direction des plus vulnérables, la Ville a sensiblement revalorisé depuis 2020 son soutien financier aux associations et aux structures d’hébergement et a créé plus de 400 places d'hébergement d’urgence.
La création d’équipes sociales spécialisées, dans le cadre du renforcement des moyens du CCAS, a également permis de proposer un accompagnement au plus près des besoins des personnes en situation de grande précarité. Cette présence renforcée, notamment au sein des équipes de maraude du Samu Social, a permis d’améliorer l’accès aux droits, aux aides d’urgences (+50% entre 2021 et 2023). Enfin, depuis 2020 les moyens du Samu Social municipal ont été démultipliés: plus de 120 000 repas et plus de 4 500 duvets et couvertures sont distribués par an et la présence d’agents de rue en intervention a été augmentée de plus de 25% en un an.
Malgré ces moyens conséquents, Marseille, comme toutes les grandes villes, fait face à un nombre de sans domicile fixe qui demeure élevé, et conformément aux recommandations des acteurs de terrain, la Ville a fait le choix de créer un nouvel accueil de jour, situé 41 cours Lieutaud. Destiné à accueillir les personnes sans-abri pour un temps de répit ou pour un temps d’accompagnement social et d’orientation, cette structure favorisera également le travail d’orientation et d’accompagnement des équipes sociales de proximité.
- Solidarité : Marseille, ville solidaire et engagée
Depuis 2020, la Ville de Marseille affirme son rôle d'acteur solidaire, capable de répondre efficacement aux défis humanitaires, aux catastrophes naturelles, aux crises en France et à l’international et de construire des partenariats durables à impact positif.
La Ville de Marseille aux côtés de Mayotte
Récemment engagée de manière significative à Mayotte suite au passage du cyclone Chido, la Ville avait organisé l’envoi de marins-pompiers spécialisés sur place.
Elle poursuit désormais cette mobilisation par l’allocation d’une aide financière de 50 000 euros et la mise en place de mesures d’accompagnement pour les familles marseillaises touchées par les sinistres (exonération de frais de restauration scolaire, notamment).
La Ville de Marseille s’engage à l’international
Elle œuvre également à l'international par un soutien continu aux populations affectées par des conflits et des crises politiques (Ukraine, Arménie, Maroc, Turquie, Palestine, Liban...).
Dans la continuité de cet engagement soutenu, elle poursuit une stratégie de coopération internationale ambitieuse, axée sur la solidarité et le co-développement.
Pour ce faire, elle s’appuie sur un réseau d’acteurs locaux engagés, des partenariats public-privés solides, à l’image de celui qu’elle poursuit avec la Fondation CMA-CGM, dans l’action humanitaire, la lutte contre la précarité et l’accès à l’éducation.
La formalisation de ce partenariat stratégique entre la Ville de Marseille et la fondation CMA-CGM traduit la volonté commune de ces deux institutions de s’unir pour mener des actions humanitaires concrètes à l’international, en s’appuyant leurs moyens et leurs expertises pour répondre aux urgences humanitaires tout en développant des projets de coopération solides.
A travers son action à l’international, la Ville inscrit son action dans une démarche d’impact durable et de rayonnement international tout en impliquant activement ses citoyens dans ces initiatives.
- Culture : La Ville de Marseille renforce son engagement en faveur de la culture en milieu pénitentiaire
Dans le cadre de sa politique culturelle, la Ville de Marseille poursuit son action en faveur de l’accès à la culture pour tous, y compris pour les personnes incarcérées. Depuis 2021, un partenariat avec le Centre Pénitentiaire de Marseille (CPM) a permis de promouvoir la lecture auprès des détenus de la prison des Baumettes, grâce à l’expertise des bibliothécaires municipaux.
Les actions menées, telles que les prix littéraires, les ateliers d’écriture, et le soutien à la parentalité, contribuent à l’insertion sociale et à la lutte contre l’illettrisme, en renforçant l’estime de soi des participants. En 2024, près de 10 bibliothécaires ont animé plus de 100 heures d’interventions, touchant 518 détenus.
Face aux résultats positifs, la Ville de Marseille renouvelle son engagement pour une durée de trois ans, en partenariat avec le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP), le Centre Pénitentiaire des Baumettes, et l’Agence Régionale du Livre. Ce partenariat vise à ouvrir de nouvelles perspectives avec l’arrivée de nouvelles bibliothèques au sein du centre pénitentiaire et à poursuivre les actions de médiation culturelle en faveur des détenus.
Cette initiative s’inscrit dans une politique partagée entre les Ministères de la Justice et de la Culture, soulignant l’importance de la participation culturelle comme droit fondamental pour tous, y compris pour les personnes placées sous main de justice
- Culture : La Ville de Marseille met à l’honneur ses liens avec Aden à travers une exposition exceptionnelle
La Ville de Marseille, résolument engagée dans la promotion de la culture comme outil d’ouverture au monde et à sa diversité, annonce une collaboration avec le musée du Louvre pour l’organisation d’une exposition dédiée à l’histoire et aux relations entre les villes portuaires de Marseille et d’Aden, au Yémen. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la politique de la Ville de Marseille de contribuer au rayonnement international de son territoire et à l’éducation de ses publics, en s’appuyant sur ses établissements culturels et en favorisant les partenariats nationaux et internationaux.
L’exposition, qui se tiendra au Centre de la Vieille Charité de Marseille du 20 novembre 2025 au 29 mars 2026, mettra en lumière un ensemble unique d’œuvres en provenance du Yémen, dont des objets d’une grande rareté issus du musée d’archéologie méditerranéenne de Marseille. Ces pièces, datant du VIIIe siècle avant notre ère au IIe siècle de notre ère, témoignent de l’histoire riche et complexe de la région et n’ont d’équivalent que parmi les fonds du musée du Louvre.
L’exposition Aden-Marseille offrira aux visiteurs une plongée dans les relations entre ces deux grandes villes portuaires, en particulier à travers une trentaine d’œuvres offertes à Marseille au tournant du XXe siècle par la Compagnie des Messageries maritimes et la famille Riès, négociants basés à Aden. Le projet met en lumière l’histoire des liens économiques et humains qui ont uni Marseille et Aden à partir des années 1870, lors de l’ouverture du canal de Suez, avec un éclairage particulier sur la présence de Marseillais à Aden et leur rôle dans les échanges culturels et commerciaux.
Cette exposition exceptionnelle aura pour objectif de sensibiliser le public à l’importance de la préservation du patrimoine mondial, tout en célébrant la richesse de la culture et de l’histoire ancienne de la région du Yémen, aujourd’hui menacée. À travers des objets rares et précieux, l’exposition rendra hommage à la création artistique sud-arabique antique, notamment celle du royaume de Saba.
- Culture : La Ville de Marseille soutient une culture plus juste et démocratique avec une série de coproductions ambitieuses
La Ville de Marseille continue d’affirmer son engagement envers une politique culturelle inclusive, en ligne avec ses objectifs de justice sociale, de développement durable et de renforcement de la démocratie culturelle. Dans cette optique, la Ville soutient activement l’accès à la culture pour tous, la liberté de création et l’ouverture à la diversité du monde.
Dans cette perspective, la Ville de Marseille se fait un honneur de soutenir la coproduction de l’Opéra Orfeo de Monteverdi, une œuvre majeure jamais présentée à Marseille, en collaboration avec l'ensemble marseillais Concerto Soave. Le spectacle, qui réunira l'orchestre et les solistes du Concerto Soave ainsi que le Chœur de l'Opéra de Marseille, sera joué le 2 mars 2025 à l’Opéra de Marseille. Cette production marque un moment fort de la saison 2024-2025 et incarne l’ambition de la Ville de faire rayonner l’excellence artistique marseillaise.
De plus, la Ville de Marseille s’associe avec l’Opéra de Saint-Étienne pour la production de La Périchole de Jacques Offenbach, dont les représentations se dérouleront à Marseille à la fin de l’année 2026 et au début de l’année 2027. Cette collaboration entre institutions souligne l’importance des partenariats régionaux et nationaux dans l’enrichissement de l’offre culturelle locale.
Enfin, la Ville de Marseille participe activement à l’entretien de la production Carmen de Georges Bizet, en coproduction avec l’Opéra de Monte-Carlo et l’Opéra national du Capitole. Ce projet permet d’assurer la pérennité de la tournée et la continuité des performances de ce spectacle emblématique.
Ces initiatives témoignent de l'engagement de la Ville de Marseille à soutenir la création artistique, valoriser la scène locale et offrir des expériences culturelles accessibles à tous les publics, dans un esprit d'ouverture et de partage.
- Culture : La Ville de Marseille renforce son engagement culturel pour une société plus inclusive et solidaire
La Ville de Marseille poursuit sa démarche ambitieuse pour transformer la ville en un modèle de justice sociale, de durabilité et de démocratie. Dans ce cadre, elle place la culture au cœur de son action, convaincue de son pouvoir d'émancipation individuelle et collective.
La Ville de Marseille s’engage à faire de la culture un vecteur d'accès à l'éducation artistique pour tous, notamment pour les publics dits « empêchés » : patients hospitalisés, personnes âgées en établissement, détenus, ainsi que les structures d’accueil favorisant l’inclusion sociale. En collaborant avec des artistes du Chœur et de l’Orchestre Philharmonique de l’Opéra de Marseille, la Ville offre à ces publics des moments de partage et d’évasion à travers des récitals et concerts de grande qualité.
Ces actions culturelles sont menées gratuitement, et permettent chaque année à près de 2 000 personnes isolées ou hospitalisées de bénéficier de concerts. Ces interventions visent à prévenir les effets délétères de l’isolement et à favoriser la réinsertion sociale en offrant un espace de rencontre et de ressourcement. Les artistes du Chœur ainsi que des musiciens de l'Orchestre Philharmonique de Marseille se produisent dans différents lieux partenaires tels que l’AP-HM, l’Hôpital Européen, des maisons d’arrêt et des résidences d'accueil pour personnes âgées. La Ville de Marseille finance ces actions via le budget de l’Action Culturelle de l’Opéra Municipal.
Le programme de la saison 2024-2025 comprend une trentaine de dates, qui se dérouleront principalement au sein de structures locales, parmi lesquelles l’Hôpital de la Conception, l’Hôpital Nord, la Maison LGBTQIA+ et plusieurs établissements médico-sociaux, dont l’EHPAD Saint Barthélémy ou l’Institut Paoli-Calmettes.
Les interventions culturelles de l’Opéra de Marseille constituent ainsi un véritable levier pour l’inclusion, l’éducation et la solidarité, contribuant au bien-être et à l’ouverture du plus grand nombre à la richesse culturelle de la ville.
- Culture : La Ville de Marseille valorise la culture comme outil d’ouverture au monde
Dans le cadre de sa politique culturelle, la Ville de Marseille s’engage à utiliser la culture comme un levier pour l’ouverture au monde et à sa diversité. En s’appuyant sur ses nombreux établissements culturels, la municipalité soutient les initiatives qui contribuent à l’épanouissement des citoyens, tout en renforçant les liens entre les secteurs de l’éducation, du sport, de l’attractivité et du rayonnement international. La Ville met ainsi en œuvre une approche inclusive visant à enrichir le cadre de vie de tous ses habitants, à promouvoir la liberté de création des artistes et à encourager leur installation sur le territoire.
Dans cette optique, le Campus Art Méditerranée - nouveau nom d’usage de l'INSEAMM, établissement public de coopération culturelle, joue un rôle central en tant que pôle culturel, artistique et pédagogique majeur du territoire. Regroupant des structures emblématiques telles que Les Beaux-Arts de Marseille, le Conservatoire Pierre Barbizet, et l’Institut de Formation Artistique Marseille Méditerranée (IFAMM), cet établissement contribue à la formation d’artistes et à la mise en œuvre de projets culturels et sociaux d’envergure.
L’IFAMM propose notamment une formation “Certificat de Formation de Plasticien Intervenant” (CFPI), qui permet aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires pour intervenir dans divers contextes tels que les établissements scolaires, hospitaliers, carcéraux ou encore les entreprises. Cette formation théorique et pratique, encadrée par des artistes-enseignants expérimentés, donne l’opportunité aux étudiants de développer des projets artistiques partagés avec des publics variés, tout en abordant les spécificités de la médiation culturelle.
Dans le cadre de la promotion de la culture et de la médiation artistique, la Ville de Marseille, en partenariat avec l’IFAMM, accueillera, durant l’année universitaire 2024/2025, douze étudiants dans le cadre de leur formation CFPI au sein du [mac] musée d’art contemporain. Ces étudiants, sélectionnés par l’IFAMM, bénéficieront d’un dispositif enrichissant de rencontres et d’ateliers dans les espaces du musée, dans le cadre de la programmation muséale. Cette collaboration vise à faire découvrir le musée, ses missions, ses valeurs de transmission culturelle et à offrir aux étudiants une expérience de médiation culturelle innovante, mêlant pratique artistique et interaction avec le public.
Le partenariat entre le [mac] musée d’art contemporain et Campus Art Méditerranée s'inscrit dans une dynamique de promotion de la création contemporaine et de diffusion de la culture auprès du plus grand nombre. Il s’agit également de soutenir la professionnalisation des artistes, en les immergeant dans des situations concrètes qui renforceront leurs compétences et leur savoir-faire dans la médiation culturelle.
Avec cette initiative, la Ville de Marseille continue de promouvoir une culture dynamique et accessible à tous, en soutenant les artistes, la formation professionnelle et la médiation culturelle innovante, pour un développement harmonieux et inclusif du territoire marseillais.
- Patrimoine cultuel : La Ville de Marseille restaure et préserve son patrimoine organistique
La Ville de Marseille, riche d’un patrimoine organistique exceptionnel comprenant plus de 50 orgues d’une qualité et d’une diversité remarquables, annonce l’approbation d’un programme ambitieux de restauration et d’entretien de ses instruments historiques.
Un patrimoine musical et culturel unique
Depuis 2020, la Ville s’est engagée dans une stratégie de sauvegarde de ses orgues, avec pour objectif de préserver ces instruments emblématiques, souvent situés dans des lieux de culte classés. Ce programme de restauration vise à redonner vie à des orgues historiques, véritables joyaux du patrimoine musical marseillais.
Des projets de restauration majeurs en cours et à venir
- L’orgue Cavaillé-Coll de l’église Saint-Charles : Construit en 1859 et classé Monument Historique, son état vétuste a conduit à une restauration complète, accompagnant la réhabilitation de l’église.
- L’orgue Mutin-Cavaillé-Coll de l’église des Chartreux : Cet instrument de 1912, jamais restauré, bénéficie depuis 2023 de travaux minutieux pour préserver son intégrité.
- L’orgue de chœur Cavaillé-Coll de l’église Saint-Joseph : Un projet de restitution historique prévoit l’installation d’un nouvel orgue pour l’église Saint-Philippe, grâce à un don de la Ville de Coucy-le-Château.
- Le Grand-Orgue Merklin de l’église des Réformés : Après des décennies d’inactivité et des travaux récents ayant aggravé son état, une étude est lancée pour sa restauration et la sécurisation de ses installations électriques.
- Le Grand-Orgue Cavaillé-Coll de l’église Saint-Joseph : Restauré en 1985 mais dégradé par des années d’inutilisation, cet orgue nécessitera un nettoyage approfondi et une révision complète de sa mécanique.
- L’orgue de Sainte-Anne et Saint-Victor ont été restaurés pour améliorer leurs sonorité et préserver ce patrimoine.
- Un orgue du diocèse menacé de destruction, a été transféré à l’église de Bonneveine, qui n’en possédait pas.
Un engagement fort pour le patrimoine
La Ville de Marseille alloue un budget de 1 439 396 euros à ces opérations d’entretien et de restauration, financé dans le cadre du programme « Préservation du patrimoine cultuel ». Ce vaste chantier illustre la volonté de la Ville de Marseille de préserver et valoriser son patrimoine musical, pour le plus grand plaisir des Marseillais et des visiteurs.
- Gestion des risques : La Ville de Marseille lance des travaux de sécurisation pour la réouverture de la Montée des Usines
Afin de garantir la sécurité des habitantes et des habitants du quartier des Riaux et de rétablir une circulation essentielle, la Ville de Marseille annonce la réalisation de travaux de sécurisation sur un tronçon de la Montée des Usines, dans le 16e arrondissement.
Depuis mai 2023, un risque d’écroulement imminent avait été signalé sur cette voie appartenant à la société Recylex, en liquidation judiciaire. Malgré l'expertise menée en décembre 2023 confirmant la gravité de la situation, aucune mesure n’a été prise par le propriétaire. La Ville a donc pris un arrêté ordonnant la fermeture de la voie de circulation, installé des dispositifs de sécurité, et interpellé le liquidateur judiciaire sur la problématique en lui demandant de conduire une expertise géotechnique.
Celle-ci a confirmé la gravité et l'imminence du risque vis-à-vis des usagers de la route. Constatant les difficultés du propriétaire à maintenir la route fermée, la Ville a mis en place une glissière en béton armé (GBA) et des blocs rocheux.Cependant, la fermeture prolongée de cet axe a impacté la circulation et les délais d’intervention des secours. Face au risque grave et imminent, et aux tentatives des riverains de rouvrir la route malgré les risques, la Ville de Marseille a décidé d’intervenir en urgence.
Une étude géotechnique réalisée en décembre 2024 a déterminé qu'une réouverture partielle était possible grâce à des travaux ciblés sur une section du front rocheux. D’un coût estimé à 200 000 euros, ces travaux, exécutés par la Ville, permettront de rétablir un accès sécurisé aux résidents et de faciliter l’intervention des services de secours et des opérateurs SNCF et RETIA sur leurs infrastructures.
La Ville de Marseille, soucieuse de la sécurité et du bien-être de ses habitants, se réserve le droit de demander le remboursement des frais engagés au propriétaire défaillant.