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25 novembre : la Ville de Marseille réaffirme son engagement en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes

Chaque 25 novembre – à l'initiative et avec le soutien de l'Organisation des Nations Unies – se tient la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. 

En 1993, l'assemblée générale des Nations Unies adopte la Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes, qui définit comme violences faites aux femmes, "tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée". Six ans plus tard, elle adopte officiellement le 25 novembre comme Journée de lutte contre ces violences.

 

Violences faites aux femmes : l'une des violations des droits humains les plus répandues en France et dans le monde

Les chiffres pour l'année 2022 (source : "Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple" publiée le 6 septembre 2023 par le ministère de l'Intérieur)

  • 118 femmes sont mortes en France des suites de violences conjugales.
  • 244 000 femmes victimes du violence de la part du partenaire ou ex-partenaire (+15% en 2024)
  • 31 % des femmes étaient déjà victimes de violences antérieures.
  • 84 %  de ces violences étaint physiques, ainsi que physiques et psychologiques.
  • 65% de ces dernières avaient signalé ces vilances antérieures aux forces de l'ordre et, parmi elles, 79 % avaient déposé une plainte antérieure.
  • 26 % des faits ont été précédés d'une dispute.
  • Dans 23% des cas, les faits interviennent dans un contexte de séparation non acceptée.
  • 267 tentatives de féminicides au sein du couple n'ayant pas entraîné la mort ont également été recensées


Selon "ONU Femmes", 736 millions de femme dans le monde - soit près de une sur trois -  ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou des violences sexuelles en dehors du couple, ou les deux pour 30% des femmes âgées de plus de 15 ans.

 

La lutte contre les violences faites aux femmes : toutes les infos 

La lutte contre les violences conjugales et les violences intra-familiales reste plus que jamais une priorité. Victimes ou témoins de violences conjugales, vous avez des droits, vous pouvez obtenir de l'aide.

 

Femmes victimes de violences : les numéros d'urgence et plateformes nationales pour s'informer ou demander de l'aide :

Le site Arretonslesviolences.gouv.fr

C'est la plateforme gouvernementale qui centralise toutes les informations et les numéros utiles pour connaître la marche à suivre que vous soyez victimes ou témoins d'agressions :

 

39 19 : Violences Femmes info

Numéro d’écoute national destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés.
> Consultez le site de la fédération nationale Solidarité femmes (pour les peronnes sourdes et malentendantes, il existe un système d'écoute en langue des signes français) ;


Les numéros d'urgence 24h/24, 7J/7

  • 112 : équivalent du 15 ou du 18, ce numéro d'urgence européen peut être composé à partir d’un téléphone fixe ou portable, même sans carte SIM ou sans crédit, avec n’importe quel opérateur téléphonique européen.
  • 17 : pour appeler la police ou la gendarmerie
  • 114 : numéro d'urgence pour les personnes sourdes ou malentendantes. Il est gratuit et accessible par visiophonie, tchat, SMS ou fax.

  • 119 : Enfance en danger


​Viols Femmes Informations : 0800 05 95 95

Cette permanence propose aux personnes qui ont subi des violences sexuelles une écoute, un soutien solidaire, des informations pour les démarches qu’elles veulent entreprendre, tout en préservant leur anonymat si elles le désirent. 
> Consultez le site du Collectif Féministe contre le viol le 116 006 : numéro d'appel national pour toutes les victimes d'infractions pénales : accueil, écoute et orientation des victimes et de leurs proches ;

 

Écoute violences femmes handicapées : 01 40 47 06 06

Cette cellule d'écoute est la première permanence d’accueil et d’accompagnement juridique, social et psychologique de femmes handicapées victimes de violences, voire de maltraitances. Ce numéro est spécialement dédié aux victimes en situation de handicap. Une adresse courriel est réservée aux femmes déficientes auditives : ecoute@fdfa.fr

 

Des applications pour smartphones utiles

Des plateformes de signalement permettent, de manière secrète, de déclencher des alertes sur des téléphones de personnes de confiance.
Ainsi l’application App-Elles permet d’alerter jusqu’à trois contacts de confiance et cartographie l’ensemble des structures de prise en charge des femmes victimes de violences géolocalisables autour de vous.
 

Le point noir : pour donner l'alerte discrètement

Avec un point noir dessiné sur la paume de la main puis en montrant discrètement ce signal à une personne de confiance, on lance un appel à l’aide pour violence(s) et on exprime une difficulté à en parler librement. La personne qui reçoit le message a pour mission d’engager une conversation discrètement et d'aider la victime à s'orienter vers des professionnels. 

Déposer plainte et être accompagnée

Vous pouvez vous rendre sans délai dans le commissariat le plus proche ou vous signaler auprès de n’importe quel fonctionnaire de police présent dans l’espace public qui vous orientera vers un lieu de dépôt de plainte. Au commissariat, les situations urgentes sont prises en charge en priorité, dont les plaintes pour violences conjugales. 

  • Mise en place d’ordonnances de protection (éloignement, interdiction de détenir une arme, suspension et aménagement possible de l’autorité parentale).
  • Mise à disposition d'un téléphone grave danger (dispositif d’alerte des forces de l’ordre et accompagnement par une association).
  • Des points d’accès gratuits au droit partout en France.
  • Accès à l’aide juridictionnelle pour couvrir les frais de justice éventuels.
  • Éviction de l’auteur des violences avec des mesures d’éloignement comme le port d'un bracelet anti-rapprochement.
  • Possibilité d'une condamnation pénale (prison, autorité parentale) de l'auteur des violences et stages de responsabilisation et de prévention de la récidive ou séjour en centre de soins.
  • Si la victime des violences est contrainte de quitter le foyer, elle n’est plus redevable du loyer → Garantie Visale : l’État se porte garant pour le relogement des femmes victimes.
  • Accès à des hébergements d’urgence et/ou accès facilité à un logement social.
  • Allocation d’aide au retour à l’emploi : en cas de démission forcée.
     

 

La Ville soutient la mise en place de lieux refuges pour les femmes en détresse

Afin de faire de Marseille une ville plus solidaire, la municipalité soutient la mise en place de lieux refuges pour les femmes en détresse, victimes de violences, de discrimination ou de précarité.

Durant la semaine du 20 au 26 novembre table-ronde, exposition et pièce de théatre sont poposées