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Partenaire principal du Festival Marseille Jazz des 5 continents, la Ville de Marseille réaffirme son soutien à la culture

Essentielle, la culture contribue à notre bien-être autant qu’elle participe au dynamisme d’une filière qui ne se résume pas aux artistes qui se produisent sur scène. Des centaines de techniciens, ingénieurs du son, machinistes, régisseurs... oeuvrent à la réussite d’un évènement culturel.

En maintenant le niveau de son apport, à hauteur de 70%, au Festival Marseille Jazz des cinq continents, la Ville de Marseille réaffirme son soutien aux acteurs de ce festival phare de l’été marseillais. Premier partenaire financier de la culture à Marseille, la municipalité mise sur la culture pour toutes et tous. Les musées de Marseille seront des partenaires privilégiés de cette 22e édition, qui prendra notamment ses quartiers au Centre de la Vieille Charité, à la BMVR Alcazar, dans les jardins du Palais Longchamp et au Théâtre Silvain.

Rendez-vous, du 7 au 23 juillet, pour 14 soirées. Demandez le programme !
 

En préambule

Si le festival commence le 7 juillet au Centre de la Vieille Charité, il investit, dès le 7 juin, la BMVR Alcazar avec l'exposition  "40 Bulles de jazz", montée en partenariat avec le Festival Jazz à Vienne. (Détails ci-dessous)

Il prposera également un moment fort à l'occasion de la fête de la musique, le 21 juin entre 11h et 15h, avec des concerts à la Citadelle (1, boulevard Charles Livon -7e), nouveau lieu du festival cette année.
 

Cour de la Vieille Charité 

Jeudi 7 juillet à 20h30

  • Hiromi / The piano Quintet
    Maestro, c’est le mot le plus à même de qualifier cette artiste. Hiromi Uehara est une voltigeuse du clavier, dont elle connait toute la géographie à travers une multitude de styles, qu’elle fusionne au gré de ses envies dans des compositions sophistiquées. La voir jouer est un pur bonheur : Hiromi Uehara est une bête de scène, une boule d’énergie communicative. Un phénomène.
  • Pierrick Pédron / Fifty-Fifty (1)
    Ce qu’il aime dans le jazz, c’est sa liberté. Celle du Bop qui a façonné le saxophoniste star qu’est aujourd’hui Pierrick Pédron. Séduit par cette volonté d’enfoncer les portes, le compositeur musicien propose aujourd’hui avec « Fifty-Fifty », dernier album en date, couronné de récompenses, la somme de toutes ses traversées musicales. Passionnant.

Vendredi 8 juillet à 20h30

  • Lucas Santtana
    Quand l’époque se met à crier fort, Lucas Santtana décide de lui murmurer à l’oreille. Pour mieux faire passer le message, le chanteur brésilien, as de l’électro a délaissé ses tables de mixages pour se tourner vers la bossa nova minimaliste sur les traces de Joao Gilberto. Une simple guitare acoustique, et sa voix chaude et claire qui appelle les Brésiliens à ne pas se lâcher la main.
  • Sylvain Rifflet / Remember Stan Getz
    Une conversation avec Stan Getz, saxophoniste installé au panthéon du jazz et de la bossa nova réunis : voilà ce que propose le saxophoniste et compositeur français Sylvain Rifflet. Un dialogue concentré autour de Focus, un album de Stan Getz qui mariait un quatuor à cordes et un ensemble jazzy. C’est cet esprit qui guide la démarche de Sylvain Rifflet, qui ajoute une guitare brési- lienne à l’ensemble. Bien le moins pour ce retour à Ipanema.

Samedi 9 juillet à 20h30

  • Nduduzo Makhathini
    Le premier concert de Nduduzo Makhathini à New York a laissé sans voix quelques éminents critiques de jazz, qui n’avaient plus de mots pour qualifier la force de la performance de ce pianiste compositeur sud-africain, artiste majeur dans son pays, couronné de récompenses. Son dernier album a été enregistré chez Blue Note marquant ainsi l’histoire du label qui accueillait son premier artiste sud-africain.
  • Dal Sasso Big Band / "John Coltrane's Africa/Brass Revisited" 
    Après « A Love Supreme » en 2014, Christophe Dal Sasso revisite aujourd’hui un autre monument de John Coltrane, « Africa/Brass », à travers un double album live, big band à l’appui. Une performance, fidèle à l’esprit de l’œuvre originale, tout en ouvrant de nouvelles portes, proposant de nouvelles directions, de nouveaux instruments, tel ce tambour Gwo Ka de Guadeloupe.
     

Abbaye de Saint-Victor

Dimanche 10 juillet à 20h

  • Édouard Ferlet / Pianoïd
    Il faudra accorder une attention toute particulière à ce qui va se passer sur scène lors du concert d’Édouard Ferlet, grand savant des claviers, pianiste et compositeur. À ce qu’il joue bien sûr, à son jeu brillant, mais aussi à ses milles et une trouvailles sonores, aux claviers automatiques et aux pianos silencieux que ce pianiste épris de liberté, fait entrer dans la danse. Magistral.
     

Mucem

Mercredi 13 juillet à 20h30

  • Natalia M. King
    Il y a une ferveur, une soif de partage irrésistible chez Natalia M. King dès qu’elle se met à chanter sur scène. Normal, cette parisienne de Brooklyn a choisi le véhicule le plus sûr pour charrier des émotions brutes, elle a opté pour le blues. Celui des grands aînés et le sien propre, bien trempé après des années d’errance, de galères, de rencontres et d’ouverture au monde. Un blues d’aujourd’hui, combattant presque. Magnifique.
  • Aziz Sahmaoui & University of Gnawa
    C’est dans un café du XXème arrondissement de Paris que sont nés les University of Gnawa, scellant ainsi la rencontre entre le musicien marocain Aziz Sahmaoui et le bassiste sénégalais Alune Wade qui proposent une fusion inédite de chââbi, de rock gnaoui, de chants berbères et de free jazz. Porteuses de messages poétiques ou politiques, les University of Gnawa tendent vers un seul but
    : la danse.
  • Kadri Voorand - Mihkel Mälgand Duet
    Avec Kadri Voorand, c’est le jazz balte que l’on découvre. Un jazz venu du froid, des ballades nordiques, des chants polyphoniques traditionnels, un jazz libre à l’image de Kadri Voorand, pianiste, compositrice et chanteuse étonnante, capable de scats infernaux et de délicatesse extrême. Kadri Voorand ne ressemble à personne.
  • Tigran Hamasyan / StandArt
    Sans doute l’un des plus grands pianistes de jazz révélés depuis près de vingt ans. Mais pas seulement. Car les racines de Tigran Hamasyan baignent dans toutes sortes d’héritages : familial avec le folklore arménien qui l’amènera plus tard à la musique sacrée, le gout du rock qui l’emmènera vers le trash metal, et le jazz. Mon tout forme un artiste unique, offrant d’intenses voyages sonores, qui, sur scène, prennent une nouvelle vie. Fascinant.
     

Parc de Maison Blanche

Jeudi 14 juillet à 20h

  • The Shoeshiners Band
    Des sonorités New Orleans, aux ballades les plus romantiques, en passant par des pièces explosives du répertoire Big Band, leur swing nous transporte dans un univers suspendu, hors du temps...
     

Théâtre Silvain

Vendredi 15 juillet à 20h30

  • Magma
    Magma est un groupe rock progressif français, originaire de Paris. Il est formé en 1969 par le compositeur-batteur-chanteur Christian Vander et le bassiste Laurent Thibault.
  • Arnaud Dolmen
    Sur scène, le jazz d’Arnaud Dolmen apparait comme une évidence. Comme si ça coulait de source de fusionner le bop et les rythmiques caribéennes. C’est dire tout l’art et le talent de ce batteur compositeur rare. Son deuxième album « Ajusting » a été salué un peu partout comme un évènement.

Samedi 16 juillet à 20h30

  • Stacey Kent / Songs From Other Places
    Une crooneuse, niveau olympique. Une voix suave, fragile et précise à la fois, cette manière de tenir une note sur un souffle qui rappelle les maitres du genre. Depuis un peu plus de vingt ans, Stacey Kent s’est taillé un nom et une belle popularité avec un répertoire très soigneusement choisi de grands standards. Enrichi aujourd’hui de ses voyages musicaux de Michel Legrand à Carlos Jobim. La classe.
  • Programmation en cours...

Dimanche 17 juillet à 20h30

  • Rhoda Scott / Lady All Stars 
    À l’orgue Hammond, la légendaire Rhoda Scott, 83 ans. Autour d’elle, la génération montante sept jeunes jazzwomen de talent, parmi les meilleures musiciennes du moment. A elles huit, elles sont le Rhoda Scott Lady All Stars, formidable combinaison artistique : leur swing qui tire parfois sur le blues est foisonnant, généreux et tout à fait réjouissant.
  • Jean-Jacques Milteau / Lost Highway
    L’harmoniciste le plus couru de la scène française. Grand fan de Stevie Wonder, Jean-Jacques Milteau s’est très tôt tourné vers le blues. Ses voyages et ses rencontres l’ont amené à croiser la route de la country music, à qui il rend hommage aujourd’hui avec son dernier album « Lost Highway ». Dépouillé et authentique. Magnifique.
     

Jardins du Palais Longchamp 

Mardi 19 juillet 

  • Pompier Poney Club - À 19h
    Le Pompier Poney Club est une fanfare marseillaise créée en 2011 qui sent bon le pastis et l’écurie. Véritable spectacle vivant ambulant, les chorégraphies survoltées et les reprises endiablées des grands classiques rock, hip-hop, pop, jazz ou new wave s’enchaînent en s’inspirant des Brass Bands de la Nouvelle Orléans à la sauce marseillaise,
  • Anne Paceo / "S.H.A.M.A.N.E.S" - À 20h30
    Surdouée à la batterie, musicienne accomplie et mélomane curieuse, Anne Paceo nous emmène depuis dix ans dans d’incroyables voyages sonores, couronnés de trois Victoires. Le dernier en date « S.H.A.M.A.N.E.S » sonne comme une invitation à l’envoutement. Sa présence scénique exceptionnelle en sera forcément un des charmes.
  • Herbie Hancock - À 20h30
    Soixante ans de musique, soixante ans de jazz, voilà ce que représente aujourd’hui Herbie Hancock, génial musicien, magicien de la fusion. Avec Herbie Hancock, le jazz fusionne avec Debussy, l’afro-cubain, le hip-hop, le funk jusqu’à la pop.
     

Mercredi 20 juillet à 20h30

  • The New Power Generation / Celebrating Prince
    C’est un concert princier qui s’annonce avec The New Power Generation, amis, complices, partenaires musiciens du Kid de Minneapolis depuis 1991, année de leur fructueuse rencontre artistique. À la mort de Prince, The New Power Generation s’est reformé le temps d’un mémorable concert hommage en octobre 2016. Depuis, le groupe s’est donné pour mission de faire vivre encore et toujours la musique qu’ils ont jouée et composée avec le Purple Prince.
  • Hannah Williams and The Affirmations
    Un torrent de soul venu d’Angleterre, un pur bloc d’énergie : Hannah Williams and the Affirmations sont aujourd’hui reconnus comme une autorité en la matière, adoubés par les plus grands de Sharon Jones à Jay-Z, qui ont reconnu dans leur musique une incontestable authenticité. Difficile de résister à la voix d’Hannah Williams et à la puissance de ses compositions. Des trucs de femme debout. Leur dernier album s’appelle, « 50 Foot Woman » (la femme de 15 mètres). C’est dire.
     

Jeudi 21 juillet à 20h30

  • Charley Rose Trio
    La jeune garde du jazz contemporain. Emmené par le saxophoniste béarnais Charley Rose, accompagné d’Enzo Carniel le pianiste et d’Ariel Teissier le batteur, le Charley Rose Trio fait voguer le jazz aux frontières de Messiaen, du blues et des rhapsodies. Mélange détonant.
  • Diana Krall
    Un piano, une voix et la classe. Voilà peut-être les trois mots qu’on emploierait pour caractériser Diana Krall, manque ici l’ambiance fiévreuse de ses chansons, et la sensualité de sa voix brumeuse. Depuis son dernier concert à Marseille, Diana Krall a enregistré deux albums patrimoine, à découvrir sur scène, forcément.
     

Vendredi 22 juillet à 20h30

  • Yessaï Karapetian Quintet
    Trente ans à peine, et Yessaï Karapetian a déjà tout du vieux pro. Son talent, sa virtuosité l’attestent. Son premier album, « YESSAÏ », sorti en janvier dernier aussi. Mais il faudrait y ajouter la touche de folie de la jeunesse qui ose tout, et qui s’affranchit gaiement des limites et des frontières. Imprégnée de toutes sortes d’influences, à commencer par son Arménie de Marseille, la musique de Yessaï Karapetian sonne comme une invitation magnétique et puissante.
  • General Elektriks + Guests
    Un pur bloc d’énergie. Du jazz, du funk, de l’électro, de la soul, du hip-hop, tout cela est réuni et plus encore dans l’implacable moteur groove que fait tourner Hervé Salters, le Frenchy à l’origine de General Elektriks, créé il y a une petite vingtaine d’années à San Francisco. En septembre dernier, leur septième album donne de la voix au monde en invitant d’autres artistes, dont la merveilleuse chanteuse brésilienne Céu, à se joindre au groupe. Le titre donne le ton, « Party like a Human », Faites la fête comme des Humains. Noté.

Samedi 23 juillet à 20h30

  • Nout
    Elles avaient envie de s’éclater après le confinement, alors elles ont formé le Trio Nout, invoquant ainsi le patronage de la déesse égyptienne de la vie. Flûte traversière, harpe électrique et batterie. Un assemblage rare qui se matérialise avec grâce, mais aussi avec furie, mêlant jazz, rock, garage et punk. Un fin connaisseur du jazz voit en elles le chainon manquant entre Nirvana et Sun Ra.
  • James BKS
    James BKS est né musicalement sur la planète hip-hop. C’est là dans cet univers, que le jeune Français a pris ses marques de producteur, a peaufiné ses beats pour les plus grands. Vingt ans plus tard, James BKS s’est frotté à toutes sortes de musiques, et sort son premier album, irrésistible mix de rap, de kora, et de tempos afro-urbains.
  • Asa
    On n’arrête plus Aṣa (prononcer A-Cha). Deux ans à peine après Lucid, elle sort V, un cinquième album pétri d’afrobeat et de culture yoruba, entièrement enregistré à Lagos  Un album dans lequel on
    retrouve toute la grâce de la chanteuse nigériane, découverte en 2007 et cette voix tour à tour suave, soyeuse et écorchée à la fois. Les mélodies sont à son image : spontanées et sophistiquées, entremêlant avec bonheur la soul et l’afro beat, le folk ou le reggae. Et la générosité toujours au rendez-vous.
     

Alcazar BMVR

Du 7 juin au 31 août 2022

Exposition  "40 Bulles de jazz"
Dans le cadre de Alcajazz 

Pour la dix-septième année la bibliothèque de l'Alcazar s'associe au Festival Marseille Jazz des cinq continents pour proposer pendant l’été Alcajazz  : des projections, des rencontres musicales et des concerts autour de la programmation du festival pour apprendre et découvrir l’histoire de cette musique. C’est aussi, chaque année, une magnifique exposition.

Pour cette édition 2022, l’Alcazar accueille l’exposition "40 Bulles de jazz" qui célèbre les 40 ans du festival Jazz à Vienne au travers les créations de 40 dessinateurs et 40 écrivains.

Exposition, conférences, rencontres, projections : une programmation riche est diversifiée est proposée autour de cette exposition. Alcajazz mettra à l'honneur des musiciens de talent avec des concerts, des projections et des rencontres de grands noms du jazz.

  • jeudi 7 juillet à 14h30
  • mercredi 13 juillet à 17h
  • samedi 16 juillet à 17h
  • mardi 19 juillet à 14h30
  • vendredi 22 juillet à 14h30

En collaboration avec Jazz à Vienne et  Marseille Jazz des cinq continents

Téléchargez le Programme d'Alcajazz 

Mercredi 20 juillet à 14h30

  • Projection et rencontre musicale

Vendredi 22 juillet à 14h30

  • Projection et rencontre musicale

 

Et de nombreux autres rendez-vous encore...

Cabaret Jazz, manifestations pour les scolaires, ateliers, expositions...

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