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A la découverte du 8e arrondissement

Eu égard à  son histoire, son palmarès et la ferveur de ses supporters, l'Olympique de Marseille contribue de longue date, en France et en Europe, à la popularité de la ville. Et c’est dans le 8e arrondissement que repose le théâtre de ses exploits retentissants, le poumon des Marseillais, entendez le stade Vélodrome, désormais (re)connu sous l’appellation d’Orange Vélodrome. Inauguré en 1937 devant plus de 30 000 spectateurs, sa physionomie a évolué au fil du temps jusqu’à son ultime lifting réalisé dans l’optique de l’Euro 2016, qui porte à 67 354 places sa capacité, faisant de lui la deuxième plus grande enceinte multi-fonctions de France. Là ne s’arrêtent pas les points forts du quartier de Saint-Giniez, qui concentre aussi au bord de l’Huveaune le Palais des Congrès et des Expositions Marseille Chanot. Le tout dans un secteur en pleine mutation grâce à un plan de rénovation urbaine d’une vingtaine d’hectares autour du Vélodrome, comprenant des logements, des bureaux, des hôtels, une clinique du sport, un centre commercial et un stade Delort dédié à l’athlétisme et au rugby.


Créées dans les années 70 pour aménager des kilomètres de littoral inexploités, les plus grandes plages marseillaises reposent dans le secteur de Bonneveine. Sur plus de 3 km et 26 hectares, 3,5 millions d’estivants s’y pressent chaque année, faisant du Prado une véritable cité balnéaire où se mêlent joyeusement les adeptes du farniente, les véliplanchistes ou encore les « riders » sur le bowl, un « spot » considéré par les spécialistes comme le meilleur d’Europe. Les amoureux de la nature sont aussi gâtés ici avec le Parc Borély, le plus fréquenté des espaces verts locaux. Plébiscité par les promeneurs et les joggers qui profitent quotidiennement de ses 17 hectares, il abrite une bastide du XVIIIe siècle, mise en valeur par un jardin à la française et un parc paysager. Un autre poumon marseillais, en quelque sorte.


Vieille-Chapelle, la Pointe Rouge, Sainte-Anne ou encore La Madrague s’inscrivent dans le prolongement des plages du Prado dans le sud de la cité, en bordure ou à courte distance de la Méditerranée. La beauté des paysages s’accorde ici avec la puissante lumière si caractéristique qui blanchit les pierres exposées aux embruns et au vent. La mer y est prédominante et offre une foultitude de possibilités aux plaisanciers et aux plongeurs. Dans un paysage de carte postale semblable à certaines îles grecques des Cyclades, Les Goudes puis Callelongue viennent parachever l’œuvre de la nature en délivrant l’inexplicable sensation de se retrouver au bout du monde. Le premier quartier cité, en face des îles Tiboulen et Maïre, et à proximité de la splendide île de Riou, a su conserver l’authenticité de ses cabanons de pêcheurs tout en développant une activité touristique raisonnée. Idem pour le dernier village qui s’ouvre en prime sur le massif des calanques, premier parc national périurbain d'Europe, terrestre et marin. Avec au programme des dizaines de départs de sentiers de randonnée qui font la réputation justifiée de cette terre préservée, encore une fois synonyme de respiration.

 

L’info pratique :
Oeuvre de l’architecte suisse Charles-Edouard Jeanneret-Gris, plus connu sous le nom de Le Corbusier, la Cité radieuse, édifiée entre 1947 et 1952, est installée au 280 boulevard Michelet. Il s’agit d’une construction imposante de 165 mètres de long par 24 de large, et 56 mètres de hauteur, dont l’implantation évoque le thème du paquebot urbain ancré dans un parc. Cette « Maison du fada » de 337 appartements, classée monument historique, est inscrite depuis juillet 2016 au Patrimoine mondial de l’Unesco, avec 16 autres sites, au titre de la contribution exceptionnelle de l’œuvre l’architecturale de Le Corbusier au mouvement moderne.

 

Galerie photos

Crédits photos : ARCHIVES DE MARSEILLE 18 FI 18